Même si notre projet est largement artistique, on veut qu’il soit exact géographiquement, surtout qu’il s’adresse à des enfants dans un contexte scolaire. Pour nous aider à bien situer les différentes localités dont notre storymap va parler, nous allons à nouveau utiliser QuickOSM (dont nous avons déjà parlé ici).
QuickOSM
Si on va d’abord sur OpenStreetMap et qu’on interroge l’objet de la ville de Sherbrooke, on constate que la clé et la valeur dont on a besoin sont place et city.

Donc, de retour dans QGIS, avec QuickOSM, on exécute une requête sur cette paire, en demandant seulement les points.

Si on fait un clic droit sur la couche qui vient d’être générée, puis on ouvre la table des attributs,

on voit qu’il n’y a pas beaucoup de résultats:

Comment cela se fait-il? Pourquoi Bromptonville n’y est-il pas? Retournons dans OSM et interrogeons Bromptonville.

On constate que Bromptonville a été étiqueté par les les contributeurs d’OSM comme étant un quartier.

Donc, de retour dans QuickOSM, pour s’assurer d’avoir tous les points dont on a besoin, on exécute plusieurs requête avec tantôt village, tant locality, etc.

Une de nos nouvelles couches de points contient les villages suivants:

Pour faciliter notre tâche, on peut fusionner toutes les couches que nous venons de créer (à condition qu’elles soient composées d’entités semblables, soit ici ponctuelles). Pour ce faire, on utilise l’outil approprié,

puis on sélectionne les couches:

Nous avons donc maintenant une couche fusionnée. Dans le panneau Style de celle-ci, on choisit d’étiqueter avec le nom:

Ce qui donne ceci:

On n’a pas à se préoccuper du choix des polices. Cette couche va simplement nous servir plus tard dans Gimp à mettre nos villages à la bonne place.
Pour éliminer les localités qui ne me sont pas nécessaires et faire place à celles dont je parlerai dans ma carte, on rend éditable la couche avec le crayon jaune,

puis on utilise l’outil approprié,

on clique enfin sur l’entité en question et on la supprime avec cet icône:

Relief
Comme mentionné précédemment, on veut que notre carte soit géographiquement exacte. Aussi, il est important que nos montagnes soient situées là où effectivement il y a des montagnes. Pour ce faire, nous allons ajouter dans QGIS une couche de relief.

Ce qui donne ceci:

Je crée ensuite une carte dans le composeur d’impression et je l’exporte en tiff (comme expliqué ici).
GIMP
Dans GIMP, j’ouvre ce fichier en tant que calque:

Je baisse l’opacité.

Ce qui me permet de voir où sont mes localités et montagnes, puis de les ajouter avec la brosse personnalisée de mon choix dans les calques appropriées. Pour que les calques se superposent parfaitement, il vaut mieux les faire en même temps dans QGIS et les exporter séparément vers tiff.
Nous reviendrons dans le prochain tutoriel sur les brosses et les calques dans GIMP. Je terminerai ici avec un lien vers un tutoriel qui est une excellente introduction à GIMP en général, tout en traitant des cartes fantastiques. Nos cartes, même si elles seront géographiquement exactes, devraient évoquer ces dernières.
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